Inverses n° 18 paraîtra en novembre 2018 son dossier sera consacré aux écrivains des années 80.
Mirande Lucien et Patrick Cardon présenteront
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Georges Eekhoud
Le Quadrille du lancier
et
Voyous de velours
(illustrations de couverture Alex Barbier)
>
jeudi 26 novembre 2015 19 h
à la librairie Les Mots à la bouche, 6 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 75004 Paris
Les brèves d'Inverses
Ce livre est la première enquête critique sur l'oeuvre d'Eric Jourdan. Jourdan a d'abord attiré l'attention du public en 1955, quand encore sur les bancs de l'école, il a publié Les Mauvais Anges, un roman sulfureux d'amours adolescentes, qui a été interdit par les censeurs en 1956 et de nouveau en 1974. Il n'a pas officiellement paru avant 1984. Malgré l'interdiction et malgré la persistance de la censure, Jourdan continue à écrire des romans, des nouvelles et des pièces de théâtre.
Owen Heathcote est lecteur honoraire en études de Lettres Modernes Françaises à l'Université de Bradford. Sa recherche se concentre sur la relation entre la violence, le genre et leur représentation dans la littérature française et le cinéma.
Si vous êtes d'humeur morose, promenez-vous sur le blog d'Annpôl Kassis. Il vous rafraîchira et vous donnera envie de lire un bon bouquin ou d'aller au cinéma. Visite fortement recommandée, donc.
Daniel Arsand
Je suis en vie et tu ne m'entends pas
Roman (Parution le 2 Mars 2016)
Quand l'Allemand Klaus Hirschkuh débarque à la gare de Leipzig, ce jour de Novembre 1945, c'est une ville détruite qu'il redécouvre pa à pas. Le jeune homme qui marche dans ces décombres est lui-même en morceaux. Il vient de passer quatre ans à Buchenwald. Parce qu'il est homosexuel. A bout de forces, il est une ombre, un fantôme. Scandaleusement vivant pourtant. Et il n'a pas fini d'expier.
Un garçon ordinaire, une différence ordinaire. Une simple vie, un trajet: Klaus s'exile en France et y traverse une moitié de siècle - le travail, l'amitié, l'amour, l'espoir et les déceptions, les chagrins et la joie - pour s'entendre chasser, à l'aube des années 1990, d'une cérémonie du souvenir dans la province française aux cris de ''Les pédés aux fours!''.
Survivre, un miracle et une responsabilité dont la réalisation n'a pas à être spectaculaire mais qui relève d'un combat intime, tenace, insurmontable parfois, solitaire souvent, et toujours sans répit.
Le roman de Daniel Arsand invente la langue digne de ce combat à poursuivre, mélange rigoueux et exposif de sécheresse, de rage et de lumière. Je suis en vie et tu ne m'entends pas est un texte crucial, qu'on voudrait confier personnellement à chacun de ses lecteurs, comme un viatique, un talisman, à la fois miracle et responsabilité.
Daniel Arsand est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages dont La Province des Ténèbres (Phébus, 1998, Prix Fémina du Premier Roman), Ivresse du Fils (Stock, 2004), Des chevaux noirs (Stock, 2006, Grand Prix Thyde Monnier de la Société des Gens de Lettres), Des amants (Stock, 2008, Prix de la ville de Valognes) et Un certain mois d'avril à Adana (Flammarion,2011, Prix Chapitre du roman européen).
Il s'est aussi fait cnnaître comme l'éditeur de la littérature étrangère chez Phébus (2000- 2015) où il a notamment fait paraître des auteurs comme Klaus Mann, Annemarie Schwarzenbach, Hugo Hamilton (Prix Fémina "tranger 2004), Keith Ridgway (Prix Fémina étranger 2001, Karel Schoerman (Prix du Meilleur Livre étranger, 2009), Elif Shafuk, Joseph O'Connor, Julie Otsuka (Prix Fémina étranger 2012), Bengt Ohlswn, Guillermo Arriaga...
Le nouveau recueil de poèmes d’Annpôl Kassis- Femmes du monde entier contre la violence vient de paraitre chez yvelinedition. Comme le titre l’indique, il s’agit pour partie d’une reprise du précédent Femmes du Monde entier paru en 2004, mais qui se définit davantage comme un plaidoyer contre les violences faites aux femmes dans le monde, par le seul fait de la volonté de domination masculine.
Un manifeste ? Poétique ? Une dénonciation et un rappel de situations authentiques, cruelles, et clairement injustifiées qui ont marqué la sensibilité de l’auteure.
Le recueil s’ouvre sur la reconnaissance de la Soldate Inconnue :
« Effacée des livres d’histoire/ Triomphante sans victoire/La sans nom de partout/Sans titre de gloire/Qui nulle part ne repose/ Qu’aucune flamme ne rappelle… »
Et s’achève presque miraculeusement sur le branchage emmêlé des questionnements accroché au tronc de possibles réponses, l’Arbre de Vie, qui des racines « Invisibles origines » au faîte « Vivre est un succès », se découvre « De bas en haut et de haut en bas »
Un éloge de « la Femme cristal/Femme Mouvement », face à un monde « de folie/de détresse »
A la fois émouvant et ardent, ces récits-poèmes chargés d’amour et d’images dénoncent de telles cruautés et avec une telle force que le lecteur se sent lui-même fragilisé et peine même à suivre. Alors… sautez donc jusqu’à la fin : du poids, un hommage et une ode à la beauté intrinsèque de ce souffle qui unit la terre et le ciel : la Vie.
Le livre sera présenté le 15 Octobre 2016 à Paris au salon du livre Les feuilles d’Automne de l’association Femmes pour le Dire, Femmes pour agir à laquelle il est dédié et qui œuvre pour les femmes en état de handicap, qui sont plus souvent victimes de violences.
On peut d’ores et déjà se le procurer chez contact@yvelinedition.fr
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Le nouveau recueil de poèmes d’Annpôl Kassis- Femmes du monde entier contre la violence vient de paraitre chez yvelinedition. Comme le titre l’indique, il s’agit pour partie d’une reprise du précédent Femmes du Monde entier paru en 2004, mais qui se définit davantage comme un plaidoyer contre les violences faites aux femmes dans le monde, par le seul fait de la volonté de domination masculine.
Un manifeste ? Poétique ? Une dénonciation et un rappel de situations authentiques, cruelles, et clairement injustifiées qui ont marqué la sensibilité de l’auteure.
Le recueil s’ouvre sur la reconnaissance de la Soldate Inconnue :
« Effacée des livres d’histoire/ Triomphante sans victoire/La sans nom de partout/Sans titre de gloire/Qui nulle part ne repose/ Qu’aucune flamme ne rappelle… »
Et s’achève presque miraculeusement sur le branchage emmêlé des questionnements accroché au tronc de possibles réponses, l’Arbre de Vie, qui des racines « Invisibles origines » au faîte « Vivre est un succès », se découvre « De bas en haut et de haut en bas »
Un éloge de « la Femme cristal/Femme Mouvement », face à un monde « de folie/de détresse »
A la fois émouvant et ardent, ces récits-poèmes chargés d’amour et d’images dénoncent de telles cruautés et avec une telle force que le lecteur se sent lui-même fragilisé et peine même à suivre. Alors… sautez donc jusqu’à la fin : du poids, un hommage et une ode à la beauté intrinsèque de ce souffle qui unit la terre et le ciel : la Vie.
Le livre sera présenté le 15 Octobre 2016 à Paris au salon du livre Les feuilles d’Automne de l’association Femmes pour le Dire, Femmes pour agir à laquelle il est dédié et qui œuvre pour les femmes en état de handicap, qui sont plus souvent victimes de violences.
On peut d’ores et déjà se le procurer chez contact@yvelinedition.fr